Après une chute vertigineuse au cours de ces dernières années, la part des primo-accédents pour acheter un bien immobilier est repartie à la hausse. Ceci s’explique par le maintien des conditions de crédit toujours aussi attractives en 2018. Aujourd’hui, l’intervention d’un courtier est indispensable pour obtenir un crédit dans les meilleures conditions.
Les primo-accédents veulent profiter des taux bas
Selon plusieurs études, la part des primo-accédents parmi les emprunteurs immobiliers semble repartir à la hausse. En effet, avec le maintien des taux bas, ils peuvent profiter paisiblement de la saison des salons immobiliers afin de lancer leur projet. Dès lors, ils représentent aujourd’hui plus de 53% des emprunteurs immobiliers. Il s’agit surtout d’un sursaut dont nous nous réjouissons, mais qui ne doit nullement éclipser la véritable tendance de fond, celle-ci étant en vigueur depuis le début d’année.
A découvrir également : Publier une annonce gay en ligne devient tendance
En effet, on note une forte diminution des primo-antécédents au sein des emprunteurs selon Philipe Taboret. Parmi les autres emprunteurs immobiliers, on retrouve plus de 37% de secundo-antécédents et plus de 8% d’investisseurs dans le secteur de l’immobilier locatif. Enfin, nous avons plus de 2% des emprunteurs qui souscrivent à un crédit immobilier dans le but d’acheter une résidence secondaire ou acquérir un commerce dans le cadre de leurs activités.
A lire en complément : Comment fabriquer un meuble de salle de bain en palette ?
Les français empruntent plus longtemps
Pour acheter un logement, les Français ont tendance à emprunter plus longtemps. Pour devenir propriétaire avec la conjoncture actuelle, les primo-accédents doivent souvent emprunter pour une durée beaucoup plus longue. Avec la conjoncture actuelle, c’est devenu presque une habitude pour les banques qui hésitent souvent à octroyer des crédits aux primo-accédants via sygalis.com.
En mars 2018, leur emprunt moyen s’était établi à 201.256 euros sur 240 mois contre 200.757 euros sur 236 mois. Si l’on sait que la clientèle la plus modeste a disparu, l’effort d’épargne de la clientèle solvable est un peu à la baisse.
La situation actuelle permet surtout de constater que les primo-accédants ont une petite préférence pour l’immobilier ancien. En effet, environ 80% d’entre eux ont opté pour des biens qui existent déjà. Pour les autres accédants, on note que l’emprunt moyen connait une certaine hausse et passe de 187.826 sur 189 mois en février à 223.517 euros sur 199 mois durant le mois de mars. Leurs efforts se retrouvent alors automatiquement grandis de 4.15 en février à 4.30 années de revenus en mars. Notons surtout que 72.36% d’entre eux ont opté pour le mobilier ancien. Ce qui représente nettement moins que les primo-accédants.