Un employé d’une société de gardiennage licencié… Par SMS

Un employé d’une société de gardiennage licencié… Par SMS

La société en question est connue pour pratiquer un turn-over très important sans réel motif. Cette fois-ci, on peut dire que la pratique a été assez singulière, car l’employé a été licencié par le biais d’un SMS. Une pratique qui est très courante dans le secteur du gardiennage et qui tend à porter un gros coup au secteur. Zoom sur cette affaire pour le moins cocasse.

Plus rien n’arrête la technologie

Décidément, plus rien n’arrête la technologie et l’utilisation que l’on pourrait en faire. Un maitre-chien employé dans une société de gardiennage a été mis à pied en vue de son licenciement … par SMS. Il s’agit d’un employé de 38 ans qui avait été embauché en janvier sur un campus universitaire à Reims. Il a alors reçu un SMS lui précisant la chose suivante : « Nous vous confirmons votre mise à pied conservatoire à compter de ce jour, cordialement ». Une méthode scandaleuse qui a été confirmée par son avocat Me Emmanuel Ludot.

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Ce dernier estime qu’on est dans une époque où l’on veut simplifier les procédures et le Code du travail, mais la procédure utilisée cette fois-ci est absolument scandaleuse. Il a alors engagé des poursuites devant les prud’hommes de Reims. L’objectif, c’était de faire annuler la mise à pied et surtout récupérer les jours de salaire perdus afin d’obtenir des dommages et intérêts.

Le salarié n’effectuait pas assez de rondes

Selon l’avocat, la société de gardiennage Marseille est connue pour être adepte de ce genre de pratiques très dégradant par rapport au statut d’employé. Ce turn-over important est réalisé sans réels motifs afin de rajeunir régulièrement l’effectif et surtout diminuer le volume des salaires. Toutefois, l’employeur a surtout pris la peine de justifier ce licenciement en évoquant la volonté de l’employé d’échanger son jour de repos avec un collègue. Selon plusieurs autres employés de l’entreprise, c’est un fait rare qu’ils n’ont encore jamais vu.

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Les responsables de la société se défendent en évoquant le fait qu’ils l’avaient d’abord téléphoné pour lui dire qu’il était mis à pied et que le SMS lui avait été envoyé devant son insistance à venir travailler. Une version qui est largement contestée par le salarié. François Paroche, pour sa part, affirmait que le salarié n’effectuait pas suffisamment de rondes et avait surtout confié les clés à une personne extérieure à la société. Il aurait alors été licencié pour faute lourde.